Après le trek du Khumbu nous sommes allés dans le village de mon ami Deepak, à 4h de route de Kathmandou, pour visiter 2 écoles. Dans la première, l’objectif était d’amener à des gens très pauvres, des habits et du matériel, crayons, feutres, cahier,…, pour des enfants d’une école perdue dans la montagne. Le trajet en jeep n’a pas été évident, surtout sur le dernier bout de route. Il a fallu plusieurs fois descendre et marcher à côté de la jeep, ou alors récupérer les sacs qui étaient tombés du toit. On a bien rigolé !
Une vingtaine d’enfants nous attendaient et nous ont accueillis avec des colliers en fleurs. On a vu de suite qu’ils étaient très pauvres, certains étaient sales, ça m’a déjà beaucoup touché.
Ils ont mis une bâche par terre pour déposer les habits et les chaussures que mes amis m’avaient transmis. Ensuite j’ai distribué à chaque enfant un cahier, et des crayons et feutres que la papeterie Duplirex à Martigny nous a gentiment offert. Au début il y avait peu de monde dans les alentours à part les enfants, mais en 15 minutes c’est devenu la folie, les gens se bousculaient pour obtenir des habits. Le partage n’a pas toujours été très équitable !
Ensuite, nous avons visité l’école, du moins si on peut appeler ça une école….. quelle tristesse de voir ça, quelle pauvreté, difficile d’imaginer que l’on puisse étudier dans des conditions pareilles, les photos parlent d’elle-même ! C’était un moment très émouvant.
Ensuite nous sommes descendus à pied avec Deepak, à son village, Jalbari, situé un peu en contrebas. (Nous étions plus en sécurité à pied qu’en jeep ….!)
Après le tremblement de terre, grâce à vos dons, j’avais pu donner 6000.-fr pour aider à reconstruire l’école de son village. Je n’étais pas revenu depuis.
Là aussi, les enfants nous attendaient tous avec des fleurs, évidement j’ai eu la larme à l’œil avec cet accueil. J’étais envahis de colliers de fleurs, et le directeur a fait un discours et une petite réunion avec les gens du village, pour nous remercier. C’était très touchant, et j’étais très heureuse de voir la manière dont cette école a été reconstruite et le boulot qu’ils ont réalisés. Voir plus de photos
Cette journée, je vais m’en rappeler toute ma vie. Avec peu de choses, on peux vraiment faire des heureux et améliorer un peu leur vie.
Au retour de cette journée, je me suis aperçu qu’on avait oublié de distribuer des cahiers d’école. Je les ai distribué à Kathmandou, dans un camp où les gens vivent toujours sous tente depuis le tremblement de terre. Là aussi, j’ai pu donné un peu de joie.
Karine.