Karine Moix aime le Népal comme son propre pays. Le tremblement de terre d’avril 2015 l’a dévastée, elle qui connaissait de nombreuses victimes dans la vallée du Langtang. Aujourd’hui, elle se plie en quatre pour aider les survivants à reconstruire. Elle organise un week-end de récolte de fonds à Saint-Luc.
Ses yeux laissent transparaître tout l’amour qu’elle voue au Népal. Karine Moix agit depuis quinze ans pour ce pays qu’elle chérit tant. Ce week-end, elle a posé ses valises à Saint-Luc dans le val d’Anniviers. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle met le paquet. Au menu de ces deux jours « Népali-Swiss », dégustation de spécialités népalaises à la Buvette Tsigère la Cohà pour les amoureux de la glisse, marché artisanal népalais et projection d’un film samedi soir à la salle communale de Saint-Luc.
Pour Tsumo
Ce qui pousse aujourd’hui la Française d’origine, c’est la perte de sa grande amie Tsumo lors de la tragédie d’avril 2015. « Oui c’est pour elle et pour la vallée du Langtang. Ces gens te donnent toujours énormément, mais ne demandent jamais rien. Aujourd’hui nous devons les aider, car rien n’a été reconstruit depuis l’année dernière. » Avec comme objectif principal de bâtir quatre maisons durant ces prochains mois. « Je repars avec un ami en mars pour débuter les travaux. »
Élan de solidarité
Samedi à Saint-Luc, les sourires étaient larges sur les visages de Karine et de ses amis venus soutenir son projet. « La philosophie de Karine est incroyable pour aider mon pays », explique Iman Lama, Népalais vivant à Yverdon. Du côté des clients de la buvette, l’élan solidaire est aussi de mise. « Les Népalais ont besoin d’un coup de main, c’est une manière de participer de loin », souligne Gérald Magnin, patrouilleur sur le domaine de Saint-Luc-Chandolin, à l’heure de déguster son repas.
Avec ce week-end et d’autres soirées de soutien que Karine organise encore avant son nouveau départ pour le Népal, elle espère récolter 30’000 francs pour mener à bien la reconstruction.
